Selawen Arlfine
Messages : 1 Date d'inscription : 15/12/2011 Age : 30
| Sujet: Selawen Arlfine - Rêveuse et Effaceur. Jeu 15 Déc - 23:32 | |
| Nom: Arlfine Prénom: Brook devenant Selawen dans Onyria Age: 26 ans Taille: 1m70 Sexe: Féminin Race: Humaine - Rêveuse Classe : Effaceur Institution: / Culte: Le dieu de la Mort ( et la déesse des songes??) Description Physique: Mince et de taille normale, Selawen est une belle femme, contrairement à son caractère. Ses cheveux noir de jais dont la raideur est en "osmose" avec la personnalité de la jeune femme, tombent sur ses épaules, encadrant par la même occasion un visage fin, quoique sévère la plupart du temps. Ses yeux bleus, aussi profonds et intenses que l'océan, ne font pas d'elle une personne dont on peut lire facilement les pensées. Ce qui, généralement, peut vous mettre mal à l'aise. Gêne pouvant être accentuée par sa silhouette habillée de noir la plupart du temps. Description psychologique: D'un naturel froid, Selawen ne plaisante que sur des sujets sensibles liés, par exemple, à la mort. Ainsi, le sarcasme et l'humour noir sont monnaie courante chez elle. En règle générale, elle dit ce qu'elle pense de vous en face. Bien sûr, c'est souvent blessant... Cependant, elle a un jugement juste et peut vous défendre si elle pense que vous le méritez, peut-être le fait-elle aussi par intérêt... Vous vous demanderez pourquoi une jeune femme comme elle se comporte de manière aussi exécrable... Eh bien, peut-être que chez elle, les sentiments n'ont pas de valeur ou d'intérêt. Ne pas s'attacher pour mieux agir est en quelque sorte sa doctrine... Histoire: Mon père? Il est parti quand j'ai eu l'âge de marcher. Au moins, a-t-il eu la décence d'aider ma mère jusque là... Elle? Elle est morte d'un cancer à mes 7 ans. Ma famille? Je ne la connais pas et je préfère que cela reste ainsi. Quant à moi, j'ai fini dans un orphelinat. Ma vie semble vide, n'est-ce pas, inintéressante même? Et pourtant, vous pouvez la comparer à un tableau où il faudrait chercher le sens de ce qu'a voulu nous communiquer le peintre. Sauf qu'un tableau ne parle pas, moi oui... Alors je vais vous expliquer. Lorsque je suis arrivée dans ce bâtiment aux allures de manoir hanté où courraient des dizaines d'enfants, j'avais compris ce qui m'arrivait. J'étais seule. La seule personne à laquelle je pouvais me raccrocher venait de nourrir. Et il y avait un vide en moi. Je le sentais... et ça faisait mal. Bien plus qu'une plaie. J'en avais tellement les larmes aux yeux que je me suis jurée de ne plus m'attacher aux gens, de ne plus avoir de famille. Ainsi, j'ai tout fait pour que les parents adoptifs choisissent les autres plutôt que moi. Bien sûr que j'ai été à l'école... pour trainer dans ces groupes que l'on qualifie d'infréquentables. Je n'étais pas de cet avis. D'eux, j'ai appris les bases: à me servir d'un couteau par exemple. Et puis, lorsque la fin des études est arrivée, je suis devenue tueur à gages... Pas franchement légaux les contrats que j'ai acceptés afin d'avoir de l'argent pour survivre... Mais ce métier, si on peut le qualifier ainsi, existera toujours même s'il est synonyme de dangers...
-Cours! Sur cette mission, nous étions deux. L'homme qui nous avait engagés avait à maintes fois précisé que ça ne serait pas facile. Que les risques étaient à envisager. Notre contrat était de tuer un certain Mr. Carter. D'après ce que j'en savais, il était pour la préservation de la nature. Le dernier objectif de notre employeur était d'ouvrir de nouvelles centrales nucléaires. Des concurrents. Dans mon travail, c'était souvent le cas. Et généralement, l'un des deux concurrents mourraient. C'était à celui qui engageait un tueur à gages le plus vite qui gagnait. Bah oui, il ne nous faut pas une éternité pour tuer une personne. Notre contrat, on le finit au plus tôt pour avoir l'argent... -Cours! -Redis moi encore une fois de courir et c'est moi qui te tuerais, répliquai-je en arrivant dans une salle dont le plafond était maintenu par des colonnes, je me cachai derrière l'une d'elles, près des escaliers en cas de nécessite. -N'empêche qu'ils nous suivent et qu'on n'arrivera sans doute jamais à sortir d'ici, s'égosilla-t-il en m'imitant. -Peut-être que tu n'aurais pas dû rater ta cible, raillai-je en regardant mon beretta 9 mn. Ce n'était pas l'arme spécifique des tueurs à gages mais avec elle, je ne me ratais jamais, moi. Pour cette mission, nous étions en embuscade. Lui sur une estrade surplombant la scène où Carter devait faire sa conférence. Moi, je m'étais tenue dans la salle. Mon coéquipier avait décidé de tuer Carter, que je n'étais simplement là que pour arranger la situation s'il se plantait. Mais cet abruti de novice, après avoir raté son tir, m'avait lancé, paniqué, qu'il fallait fuir. Bien évidemment, les gardes du corps de Carter nous avait repérés et prient en chasse. -Si on arrive au sous-sol, on pourra prendre une voiture et filer... Je grimaçai. Il réfléchissait où son crâne était complètement vide? -Ils ont bloqué toutes les issues ! Si on veut sortir de cet endroit, c'est par les airs! La porte par laquelle nous étions entrés s'ouvrit, laissant apparaître huit gars armés de desert eagle. Après avoir montré d'un signe de tête les escaliers, je sortis de ma cachette pour tirer deux coups. Mes balles se logèrent dans la tête de mes deux cibles. Mon collègue avait tiré trois coups en même temps que mois. Deux balles avaient fini leur course dans la jambe d'un agent de la sécurité. L'autre avait trouvé le chemin d'un mur. -Quelle poisse, marmonnai-je en m'élançant vers les escaliers. Il me suivait, d'accord, tant mieux pour lui. Il continuait de tirer à l'aveuglette? Je m'en contre fichais royalement. Moi, je voulais sortir d'ici, avec ou sans lui, pour affronter en face mon premier échec. J'arrivai sur le toit. Par chance, l'hélicoptère par lequel Carter était arrivé était encore là! Je préparai vite un mensonge et me dirigeai en courant vers lui. Derrière moi, j'entendais les bruits de pas étouffés par les coups de feu de mon coéquipier et des gars de la sécurité. Je me faufilai à l'intérieur de l'hélicoptère. -Vous êtes qui? me demanda le pilote. -Les gardes de mon père étaient des traitres. Ils ont été envoyés par quelqu'un afin de gagner sa confiance pour ensuite le tuer. Il faut partir d'ici. Le pilote regarda son second, l'air étonné. Puis, finalement, les hélices se mirent à tourner quand ils comprirent qu'eux aussi étaient en danger. Dehors, je vis mon coéquipier arriver, claudiquant. Une balle s'était fichée dans son genou. Il me regarda, apeuré. Je ne me détournai pas lorsqu'il s'écroula, achevé d'une balle dans la nuque. L'hélicoptère s'éloignait mais l'un des hommes à terre eut la brillante idée de tirer. Ma vitre explosa. Ce dont je me souviens, c'est la douleur à la tempe et des morceaux de verre transperçant ma chair. La vie. L'action. Le sang d'un camarade. Et finalement, le comas. Je crus me réveiller... En fait, je me réveillai mais pas à l'endroit escompté...
J'étais allongée, étourdie. Puis, je me redressai. La salle était ronde, tout comme le lac qui murmurait en son centre. La lumière de ce lieu m'éblouit un instant... Et puis, je vis la sortie... Je me relevai pour me diriger vers elle lorsqu'une femme apparut devant moi. Ses paroles? Je m'en rappelle comme une comptine: -Humaine, vous n'êtes pas dans un rêve habituel. Vous aussi, vous êtes tombée dans le rêve éternel qu'est le monde d'Onyria. Certains de vos compères ont plus de chance que vous. Eux retourneront chez eux une fois réveillés. Et ce n'est pas le cas pour vous. Vous avez très certainement déjà rêvé de cet endroit mais pas de ce lieu. Lorsque vous sortirez, vous comprendrez. Vous devez maintenant vous souvenir de qui vous êtes pour éviter de rester enfermée à Onyria à jamais. Quand cela sera fait, vous devriez vous renseigner sur le nouveau monde qui vous attend pour éviter que vous rencontriez quelques soucis de convenances... Vous devez aussi retrouver ceux qui sont dans le même cas que vous. L'équilibre des deux mondes est sur le point de basculer... Votre tâche est de les retrouver, de comprendre ce qu'il se passe et défaire le mal qui agit... Je vous aiderai..." Et elle disparut aussi rapidement que lorsqu'elle était arrivée. Je ne comprenais pas, bien évidemment. Mais, je n'étais pas d'un naturel à rester sur place pour comprendre une situation...
Suite à mon accident et à mon arrivée sur Onyria j'avais erré comme un mort sur les plaines du Paradis. Et j'en avais assez vu pour comprendre qu'il s'agissait d'un autre monde et que ce monde était, comme le mien, brutal. Car voyez-vous, au bout de deux heures de marche, quatre personnes m'ont agressée - séparément - sans raison apparente. Mais, heureusement pour moi, j'avais gardé mes réflexes de mon autre vie. Morts, voilà comment ils étaient à l'heure qu'il est. Bien sûr, tout m'avait paru normal - si tant est on oublie le fait que j'étais dans un autre monde. Du moins, jusqu'à ce qu'une silhouette noire se dresse sur mon passage. Émanait d'elle une puissance à faire froid dans le dos. Devant elle, je sus qu'il fallait ne rien tenter... Elle m'avait tendue une arme. Une épée. J'avais hésité. Pourquoi me la donnait-t-elle? Finalement, j'avais saisi l'arme. D'une voix rauque, la silhouette m'avait annoncé: -Désormais, tu es à mon service. Aide moi et je t'aiderai à retourner là où ta place est.
Plus tard, j'appris que j'étais, en acceptant l'arme, devenue un Effaceur au service de l'homme qui devait sans nul doute être le plus terrifiant de ce monde.
Je vous assure, ma vie est très intéressante.
Dernière édition par Selawen Arlfine le Dim 5 Fév - 23:24, édité 3 fois | |
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Oneyris Admin
Messages : 59 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Re: Selawen Arlfine - Rêveuse et Effaceur. Ven 16 Déc - 22:50 | |
| Fiche validée ! Cependant n'oublie pas de changer ta phrase "Plus tard, j'appris que j'étais passée de contrats proposés par des hommes ayant soif de pouvoir à des missions envoyées par le Dieu le plus terrifiant qui soit..." s'il te plait. Tu peux RP, et bienvenue ! | |
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